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La prêtrise n'est pas un droit privilégié. Dans le Christianisme des origines, le prêtre est l'Ancien de la congrégation, de la communauté. L'étymologie grecque de presbyte, c'est l'ancien, le vieux, celui qui a le plus d'expérience. L'Ancien préside le repas eucharistique.
A qui s'adresse le discours sur la montagne? Pas aux cinq milles personnes que le Christ vient de nourrir, mais à certains de ses disciples dont quelques uns se posent des questions.
On comprend ici que Jésus a plusieurs types d'interlocuteurs dans les évangiles. Il parle à tout le monde et ses discours sont soit pour les uns ou soit pour les autres. Il s'adresse aux juifs, mais pas seulement. Il parle aux justes mais surtout aux pécheurs, aux hommes comme aux femmes, et même aux enfants. Aux riches et aux pauvre, il ne dit pas la même chose. Peu de message personnels. Allez vérifier par vous mêmes.
Que ceux qui ont des oreilles entendent.
Dieu parle au coeur de toutes ses créatures. A chacun sa voie, mais il existe deux extrêmes l'une des voies va de Dieu à l'homme et l'autre va de l'homme à Dieu.
Le salut universel est une voie sûre, mais certains veulent un but plus concret et plus immédiat. Cette dernière voie que l'on peut appeler la voie de la délivrance passant par la connaissance et certaines pratiques pour appréhender l'ineffable et ouvrir notre coeur à Dieu. C'est l'entrée dans une voie initiatique.
Le baptême est une initiation au christianisme. Il comprend une bénédiction, un exorcisme, une purification par l’eau et par le feu, un partage par le sel, une onction sanctifiante, descente de Esprit de Dieu. Dans certaines églises, plutôt orientales, une onction pré-baptismale confère la qualification du catéchumène au baptême.
La communion, par le partage du pain et du vin, est la transformation des intentions du baptême en une intégration complète du baptisé dans la communauté.
La confirmation, comme un rappel de vaccination, permet de répéter l’onction de façon solennelle et sanctifiante par l’évêque ou, parfois, par le prêtre, appelant les dons du saint Esprit sur le récipiendaire.
La communion solennelle est récente. Ce n’est pas un sacrement, mais, avec la profession de foi, elle constitue une cérémonie qui compense le baptême des nouveaux nés en intégrant des chrétiens responsables et motivés dans la communauté. Elle intervient chez les catholiques vers l’âge de 12 ans.
Selon les confessions, les sacrements du baptême, de la confirmation et de la communion peuvent avoir lieu lors de la même cérémonie (chez les orthodoxes) ou de façon plus espacée chez les catholiques.
Voilà pour l’entrée en religion.
Le baptême nous a replacés dans nos dignités ontologiques de "Prêtre, Prophète et Roi".
Ainsi, tout baptisé a le pouvoir de bénir la vie, de louer Dieu et de le glorifier.
Une voie pour tous les âmes de bonne volonté.
L'attitude promouvant le salut des âmes par la pratique de la religion ne fait plus recette aujourd'hui.
Cependant, beaucoup sont à la recherche de spiritualité.
Revenir à la pratique d'un christianisme proche des premiers siècles est une voie "royale" pour rechercher une réalisation spirituelle dès ce monde ici-bas.
Cet aspect du christianisme a longtemps perduré dans certaines communautés. Oublié, le christianisme initiatique offre une voie étroite, mais réelle pour délivrer et exalter nos âmes.
Après le baptême, la communion et la confirmation, en ce qui concerne la suite de ce parcours initiatique, pour progresser dans la révélation des choses spirituelles en liaison avec notre monde matériel, la démarche des ordres religieux mineurs et majeurs doit être considérée.
Cette démarche n’est pas intellectuelle, ni psychologique. Il faut une influence spirituelle régulièrement reçue pour qu’elle devienne effective et une pratique efficace pour sa permanence. Là réside son caractère ésotérique.
La poursuite de ce chemin initiatique, parfois réservée à des religieux consacrés, est aussi accessible à tous les chrétiens motivés, du moins dans les ordres mineurs qui ne sont plus guères pratiqués dans l’église catholique. Les enfants de chœur, les chantres et les laïques suppléent la plupart du temps aux tâches voulues depuis quelques décennies.
Il importe toutefois de considérer ces tâches comme des étapes de la réalisation spirituelle de leurs acteurs.
Tout d’abord, ces ordres mineurs et majeurs concernent presque toutes les églises. Saint Etienne est un diacre de l'église primitive de Jérusalem.
Ensuite, effectivement, dans l’esprit d’un renouveau religieux, on doit s’interroger sur l’adéquation des termes.
Entrer dans les ordres avait une signification extrêmement formelle par son caractère social, qui n’est plus de mise aujourd’hui. Cela ne correspond pas non plus à l’idée du christianisme des origines, pré-constantinien.
Le clergé régulier et le clergé séculier ne se démarqueront que progressivement et ne sont pas des voies étanches.
On peut passer de l'une à l'autre.
Le célibat n’est pas requis de façon obligatoire dans le clergé régulier. Ce n’est qu’une mesure disciplinaire chez les catholiques. Sauf s'ils sont moines, les prêtres orthodoxes sont mariés, comme les rabbins et comme les imams ont le devoir de se marier.
La pauvreté et l’obéissance sont des règles communautaires qui peuvent se résumer à l’obéissance au maître. Il y a une hiérarchie à respecter quand on veut recevoir une grâce.
Formaliser l’ancienneté (presbytérat) par une ordination particulière correspond à une évolution dont on ne connait pas vraiment la date. Cependant, petit à petit, à partir des fonctions cléricales, se sont institués les ordres mineurs et les ordres majeurs. La répartition suivante est la plus fréquente, mais elle peut varier.
Les ordres mineurs :
Le cléricat
L’ostiariat
Le lectorat
L’exorcisat
L’acolytat
Le sous-diaconat
Les ordres majeurs :
Le diaconat
Le presbytérat (prêtrise)
Ces ordres trouvent leur origine dans l’organisation de l’Eglise au travers des siècles.
On peut les calquer plus ou moins sur l’organisation du Temple de Jérusalem et préalablement du Tabernacle dans le désert. Les dispositions sont proches des obligations des lévites, les fils d’Aaron, le premier Grand Prêtre.
Comment changer sa vision du monde, ouvrir son cœur et ses oreilles pour communiquer avec ce monde spirituel qui nous tends les bras ?
L'Eglise Apostolique des deux Saints Jean, dans sa mission d’étude et de recherche, permet l’accession à ces étapes ans ce qui étaient appelées les ordres mineurs; ceci correspond à un engagement personnel et non plus à une férule irrévocable.
La vie communautaire est limitée aux réunions intermittentes, les obligations sont des engagements personnels, librement consentis et raisonnable.
Il s’agit d’une initiation dans une religion dite "à mystère", comme la "religion de Mithra", ou les "mystères d'Eleusis"; avec des clés pour maitriser sa pensée, ses passions et comprendre le fonctionnement de son esprit.
Les premiers degrés, le cléricat, puis l'ostiariat (Portier), permettent de contrôler la porte entre la vie matérielle et la vie spirituelle. Leur travail apporte le discernement.
Le lectorat enseigne à placer sa voix et à travailler les textes sacrés.
L’exorcisat apprend à comprendre et se familiariser quant aux anges et démons des plans intermédiaires.
L’acolytat met en mouvement les précédentes acquisitions dans la dynamique du ministère.
Le sous-diaconat prépare à l’instrumentation du ministère religieux et aux sacrements.
Au-dessus, le diaconat permet de tout faire, sauf la liturgie eucharistique.
Le prêtre atteint la plénitude de son ministère par le pouvoir de consécration des offrandes, le pain et le vin.
L’ordre épiscopal est d’une autre nature.
A chacun de ces degrés correspond une cérémonie particulière avec un symbolisme correspondant, suivi d’un enseignement approprié. Il est bien évident que face à cet enseignement théorique, il convient une certaine mise en pratique pour atteindre à l’accomplissement attendu.
Ainsi pour toute personne intéressée, homme ou femme, majeur, baptisée, il suffit de contacter le secrétariat pour s’inscrire et faire partie de l’une des prochaines cérémonies de réception.
Cette progression est une excellente voie pour la réalisation de la révélation johannique, qu’elle soit menée ou non jusqu’à la prêtrise.
Jean rapporte dans son évangile (14 : 2-3) une parole du Christ :
"Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père" .
On peut en déduire qu’il y a plusieurs façons de pratiquer, non seulement selon les cultures, mais aussi selon les sensibilités individuelles, selon la nature profonde de notre être.
Ce qui nous intéresse ici c’est de répondre au besoin de spiritualité présent de ceux qui se sont éloignés de la pratique religieuse.
Ceci est possible en donnant un sens à ceux qui recherchent la délivrance, dès ce monde, et ensuite dans l’au-delà.
Une révélation personnelle.
La recherche de la connaissance pour accéder à une révélation est processus long s’il n’est pas accéléré par la grâce, disons une prédisposition ou une faculté personnelle.
Ce n’est pas une voie réservée, « beaucoup sont appelés » mais elle exige du travail et un engagement.
Un nouvel éveil à la vie.
Il ne s’agit pas d’une accumulation de connaissance livresques, intellectuelles, mais il s’agit d’un apprentissage pour communiquer avec une partie de notre « inconscient ». Une nouvelle façon de regarder ce qui nous entoure.
Nul besoin de parler de Dieu, ni d’avoir la foi.
Les étapes.
Le terme de « degrés » est intéressant par l’évocation de marches successives d’un escalier. Mais il faut savoir que ces escaliers, souvent particuliers à chacun, sont comme les « escaliers d’Escher » qui montent ou descendent en trois dimensions, où le haut et le bas se confondent. Parlons donc d’étapes :